1 – LE DIAGNOSTIC
L’examen clinique ainsi que l’interrogatoire du patient permettent généralement au médecin de diagnostiquer une algodystrophie, surtout si les différentes phases sont présentes et bien marquées. Néanmoins, les symptômes n’étant pas forcément spécifiques de la maladie, d’autres examens peuvent permettre de confirmer le diagnostic. L’échographie reste l’examen de référence. D’autres examens d’imagerie peuvent être prescrits, comme une radiographie qui peut montrer une déminéralisation osseuse et un aspect gommé de la trame osseuse ou une scintigraphie qui peut montrer un excès de vascularisation, mais ces examens ne sont pas très spécifiques.
Tout syndrome douloureux au niveau d’une ou plusieurs articulations avec des raideurs et hypersensibilité de la peau, doit amener le médecin à envisager un diagnostic d’algodystrophie, surtout s’il identifie un événement causal ou une circonstance de survenue.
Le diagnostic de l’algodystrophie repose sur plusieurs aspects complémentaires, car aucun examen médical spécifique ne permet d’emblée de confirmer le diagnostic :
- Un interrogatoire du patient (état de santé, antécédents personnels et familiaux, traumatisme récent, …) ;
- Une auscultation clinique mettant en évidence la réaction inflammatoire, la réduction des capacités fonctionnelles, l’hypersensibilité à la douleur, … ;
- Des examens complémentaires qui peuvent regrouper :
- Une radiographie standard de la zone douloureuse : la radiographie est normale en phase chaude d’algodystrophie, mais des indices de déminéralisation peuvent apparaître dans les formes froides ou chroniques ;
- Une IRM de la zone touchée ne permet généralement pas de confirmer l’algodystrophie ;
- L’ostéodensitométrie permet d’évaluer la densité minérale osseuse et d’éliminer une ostéoporose ;
- La scintigraphie osseuse est généralement requise pour confirmer le diagnostic, mais n’est pas un examen spécifique de cette atteinte articulaire.
- Un doppler de contrôle des artères et vaisseaux de l’articulation concernée.
- Un électromyogramme de test des nerfs de l’articulation concernée.
À savoir ! Le diagnostic de l’algodystrophie peut être complexe, lorsque les symptômes ne sont pas caractéristiques. Le médecin doit alors éliminer d’autres causes de douleurs articulaires, comme l’arthrite ou une infection articulaire
2 – LES TRAITEMENTS FREQUENTS
Une fois le diagnostic de l’algodystrophie confirmé, une prise en charge adaptée doit être instaurée le plus rapidement possible. Ci dessous vous trouverez les traitements classiques et fréquents. Et ICI tout ce que j’ai testé et mon avis et témoignage.
Dans un premier temps, la douleur, l’inflammation et les raideurs sont traitées par la prise d’antalgiques et d’anti-inflammatoires. Des médicaments dits myorelaxants (médicaments permettant la relaxation musculaire) peuvent également permettre de soulager l’inconfort. La rééducation est également proposée. Elle doit être douce et adaptée, au risque de provoquer de nouveaux symptômes. Le port d’orthèses dynamiques est parfois prescrit pour soulager les petites articulations. L’hypnose donne de bons résultats chez les patients sensibles à cette technique. L’intervention chirurgicale n’est pas souhaitable. Infiltrations : à proscrire.
La prise en charge de l’algodystrophie est nécessairement pluridisciplinaire, impliquant notamment :
- Une rééducation fonctionnelle, coordonnée par un médecin spécialiste (rhumatologue, médecin du sport, …) et un kinésithérapeute :
- Une rééducation associant soins de balnéothérapie et séances de kinésithérapie ;
- Un drainage lymphatique ;
- Des techniques de physiothérapie ;
- La cryothérapie (applications de courte durée d’un froid intense) ou au contraire des séances de réchauffement en particulier pour les formes froides ;
- Un programme d’activité physique adapté (le repos strict n’est pas recommandé) ;
- Un traitement médical pour soulager les symptômes du patient :
- Des médicaments contre la douleur ;
- Des médicaments anti-inflammatoires dans les formes chaudes, même s’ils sont souvent peu efficaces ;
- Un béta-bloquant, le propranolol pour soulager les douleurs de type allodynie ;
- Des injections de calcitonine pendant quelques semaines ou des injections de bisphosphonates dans les formes les plus sévères ; Je déconseille fortement.
- La neurostimulation transcutanée peut soulager certaines douleurs ;
- Dans les formes les plus sévères et résistantes aux autres traitements, d’autres thérapeutiques peuvent être envisagées au cas par cas, comme les blocs régionaux intraveineux (forme d’anesthésie locale ou loco-régionale) ;
- Un suivi psychologique pour prendre en charge le désespoir face à la douleur de l’algodystrophie.
Il n’existe actuellement pas de recommandations générales pour la prise en charge de l’algodystrophie. Les différents aspects du traitement sont adaptés au cas spécifique de chaque patient et notamment à l’évolution de ces symptômes.
Après un traumatisme ou une intervention de chirurgie orthopédique, un suivi régulier et un programme de rééducation adapté sont conseillés pour réduire le risque de survenue d’une algodystrophie.
Prévalence de l’algodystrophie
L’algodystrophie se rencontre à tout âge chez l’adulte, en moyenne autour de 40 ans. La maladie affecte très rarement les enfants et les personnes âgées.
La maladie affecte plus fréquemment les femmes que les hommes. On parle de 3 femmes touchées pour 1 homme. Encore une histoire étrange.
Les traitements peuvent légèrement varier d’une personne à l’autre, voici mes essais de traitements testés ICI.
Celui qui me mettra debout (avec des efforts surhumains) par surprise lors d’une simple visite pour avoir son avis, je ne m’y attendais pas du tout, en une séance mi Octobre : pour mon cas, LE PODOLOGUE, un magicien, avec ses tapis doux après des massages efficaces, la rééducation peut commencer. La phase chaude inflammatoire est terminée, les douleurs ont bien diminuées, l’espoir renait. Mi-octobre, je tiens debout avec appui sur surface molle type tapis de yoga et 1 semaine après, réapprends la marche avec une béquille après 4 mois d’atroces douleurs rendant la position debout impossible, sans pouvoir tenir sur les pieds pas à pas, l’os du pied gauche le plus atteint est à remettre à plat ce qui n’est pas sans douleur mais supportable… L’infiltration a failli m’abimer le pied, plus jamais.
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